LE  CHOLERA   à   ROSANS    en  Juillet  et  Août   1835

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                         Le choléra,  la peste et les famines ont constitués toutes trois, au cours des âges, des causes de grandes diminutions de populations. Il ne faut pas confondre la peste et le choléra, bien que tous deux soient dus à un bacille.

                        La peste est une maladie infectieuse et contagieuse, provoquée par le bacille de Yersin. Elle est transmise du rat à l'homme, soit par morsure, soit par l'intermédiaire des puces. Elle peut être bubonique, caractérisée par un ganglion infecté, ou bubon, dans le territoire du point mordu ou  piqué. Elle peut être aussi, ce qui en est une complication, pulmonaire. Dans ce cas elle peut alors se transmettre d'homme à homme. La grande peste, venue d'extrême orient, a concerné la région de Marseille dans les années 1350.               

                        Le choléra est aussi une maladie épidémique contagieuse, produite par le vibrion cholérique ou bacille virgule, qui ne sera découvert quen 1883.

Il est caractérisé par des selles très fréquentes, des vomissements, une soif intense, un amaigrissement rapide, des crampes douloureuses dans les membres, un abattement profond avec de la température.  Généralement le pronostic est sombre : mort ou guérison, tout se joue en deux ou trois jours.

                        Mais les médecins, en 1832, étaient impuissants. Broussais parlait de gastro-entérite, Dupuytrien un chirurgien, dune irritation sécrétoire du pancréas, ou du foie. Jules Guerin dune intoxication sidérante.

                        Voici ce que lon recommandait : « Mettre le malade dans le lit, exciter chez lui une douce transpiration. Lavements deau de son, deau amylacée avec décoction de pavots. Vomissements : les boissons de quelque nature quelles soient, les augmentent, sen abstenir Des le début des vomissements et de la diarrhée, appliquer sur le ventre un large cataplasme de farine de lin quon arrosera de laudanum. »

                        Le cholera a fait 18 000 victimes à Paris entre mars et septembre 1832, et 100 000 dans le reste du pays. A Paris en 1832 la mortalité a été le double de la normale.

                        Cette maladie réapparaîtra tout au long du siècle, en 1849, 1854, 1865, 1884.

                        En 1832, le premier ministre, Casimir Périer, originaire de Grenoble, après une visite des hôpitaux, en est atteint. Cest lui qui avait réprimé la révolte des canuts à Lyon. Son fils, Auguste Casimir-Périer, qui avait repris dans son nom le prénom de son père, fut ministre, son petit fils Jean, Président de la République.

                        Le ministre du Commerce et des Travaux publics envoie, le 7 avril 1832 une dépêche aux préfets : « Monsieur le président du Conseil des ministres a eu une attaque de cholera morbus. Des secours prompts lui ont été administrés avec un plein succès ; tout danger a cessé. Si des bruits mensongers étaient répandus sur cette maladie, vous devez démentir hardiment tout ce qui sera contraire à ce que je vous écris ». Mais le 16 mai Casimir Périer succombait à la maladie. Le général Lamarque mourra, lui aussi, du cholera en juin. Lors dune épidémie suivante, le 11 mai 1849, Juliette Récamier, à Paris, disparaissait à son tour.

Illustration de Christian Heinrich, parue dans Alpes Magazine.

                           En juillet 1835, cest au tour des Hautes-Alpes  dêtre touchées : Gap, Briançon et .......Rosans.

                        A  Rosans du 25 juillet au 5 septembre 1835 : on recense 38 cas. Cest Marie Roustan, 52 ans, habitante de lAubergerie, la première touchée. Elle laurait attrapée après avoir été prendre à Marseille des enfants des Hospices . Peu après son retour, le 20 juillet, elle éprouve les symptômes du mal. Le médecin de Rosans, Gresse, appelé, pose un diagnostic erroné. Elle meurt le 28 juillet sans que les précautions habituelles soient prises. Après « avoir rendu les derniers soins à la première », lit-on, une autre femme aurait attrapé le cholera.

                        Le conseiller de la Préfecture écrit à un médecin de Serres, le Sieur Rabasse, de se rendre à lAubergerie « pour vous assurer du véritable état des choses, et adresser sans retard votre rapport ». Il constate trois décès, les deux femmes et lenfant des hospices.

                         Le Maire de Rosans, Joseph Lagarde est à Grenoble dans sa famille, il ne reviendra que les premiers jours de septembre. Ladjoint Henry  Faure exige  « l'enlèvement des fumiers et immondices », qui abondent dans le village. Il demande que lon veille à « lécoulement des eaux croupissantes, que lon supprime les égouts et éviers qui débouchent sur la voie publique ».

                        Prévoyant larrivée de la maladie à Rosans, Il demande, le 30 juillet, des secours à la Préfecture: Il faudrait dit-il (à la suggestion du Dr Rabasse)  300 ou 400 sangsues, de leau chlorurée, de lopium . La préfecture, lui répond-on, le 2 août, ne dispose pas des médicaments demandés en quantités suffisantes.  Elle demande au gouvernement une allocation spéciale pour les acheter. Le conseiller de la Préfecture hésite sur les mesures à prendre, lancien Préfet est déjà parti, le nouveau Préfet narrivera que le 18 août. Il prendra rapidement les choses en main.    

                         Ladjoint, manquant de toute ressource, écrit alors, le 13 août : «  La mort est la suite presque inévitable de la maladie. On ne trouve même personne qui ose donner les premiers soins et les malades demeurent sans secours. On mannonce plusieurs  nouveaux cas, la frayeur  est à son comble. Jécris à M. Rabasse darriver de suite ..... »

 Les courriers de Faure se multiplient, ils rendent compte, ils analysent, ils suggèrent. Tous les décès ne sont pas dus au cholera, un vieillard de 74 ans a été victime dune apoplexie foudroyante. Le rapport du 24 août se termine « les décès ont enlevé dix-sept à dix-huit personnes sur une population de huit cents âmes dans lespace de trois semaines. Le lendemain le Dr Coustoulenc, médecin des épidémies de larrondissement de Gap, qui passe à Rosans, confirme par courrier au Préfet, que lépidémie est « un cholera asiatique, avec coliques, dévoiements aqueux ou blanchâtres, déjections couleur eau de riz, crampes continues et douloureuses ». Dautres médecins interviennent, Reboul de La Motte, vient pour une journée, Bourgarel de Saint André, est présent et efficace pendant la seconde quinzaine daoût. Il revient, plus tard, et reste jusquà la fin de lépidémie. Il a quitté « sa famille et sa clientèle ; quoique peu riche, il na rien exigé pour les pauvres, sinon les médicaments »

                        Comme dans le roman de Jean Giono, le Hussard sur le toit, Rosans sera mis en quarantaine par les Maires des communes voisines.  « Selon ce qui ma été rapporté, écrit, le 25 août, lAdjoint au Préfet, ici, un Maire à fait publier que ceux de sa commune qui viendront à Rozans seront condamnés à une amende de 10 Francs. Là, un autre fait défense au jeune fiancé dune personne de Rozans de célébrer son mariage. Presque tous ceux des environs ont fait défense à leurs administrés de venir à la foire du 1° septembre. »   Scipion Mourgues, le nouveau préfet, répond le 28 août quil suspendra le maire (de Ribeyret) qui a promulgué lamende.

                        Le 2 septembre Faure écrit  « la foire, tenue la veille, a attiré trente personnes, y compris trois ou quatre marchands ambulants Rozans et le canton font une perte considérable partout des vexations, ignobles les unes, arbitraires les autres, ont accueilli les gens de Rozans que leurs affaires appelaient hors de chez eux. Un homme fut voir sa fille à Saint-André. Des que lon sut son arrivée on lui fit dire de retourner immédiatement. Cet homme dut revenir, hôte incommode quil était ». Ce courrier fait état des réactions de peur, et de tous les phantasmes des communes voisines, à Montmorin, Lépine, et Ribeyret, à Lemps, et Remuzat dans la Drôme.

                        Le maire Lagarde, revenu à Rosans, au moment où sept nouveaux décès surviennent, se met en rapport avec le Préfet. Ce dernier accuse réception, et annonce lenvoi à la commune dun secours de 300 francs. Des cas de guérison sont annoncés par Lagarde, qui met en valeur les soins apportés par Bourgarel et Gresse. Le Préfet Mourgue constate fin septembre la fin de lépidémie, il suggère au maire une translation du cimetière hors du bourg.

                        LAbbé Neuviere, originaire de Sisteron, qui resta à Rosans de 1830 à 1843  (année où il mourut, âgé de 80 ans)  fut décoré de la Légion dHonneur  en récompense de son dévouement au service des malades. Son auxiliaire et neveu, lAbbé Sarlin, curé des Isnières, reçut la médaille des Epidémies.

« On était sûr de les rencontrer chez tous les malades, sans exception de culte, le jour, la nuit, à toute heure ». Est signalé, également, le dévouement des demoiselles Rosalie Givodan, Magdeleine Bonfils, Louise Bégou, et Josephine Isnard.

                        Labbé Sarlin, qui était chargé de la tenue du registre paroissial, mais, on peut très bien le comprendre, n'a absolument rien enregistré pendant cette période. Toutefois après avoir inscrit sur le registre : " Clos le 31 décembre 1835 ",     il rajoute : " Décès dans le sein de l'église Catholique : Sont décédés après avoir reçu les sacrements de l'église : " Suivent 26 lignes, soit 26 noms avec des dates s'échelonnant du 26 juin au 31 octobre. Ces noms sont indiqués sur la liste suivante avec le signe * :

                        Curieusement ni Sisteron, ni Embrun, pourtant le long de grandes routes, ne sont touchées.

P. Riberolles écrit  le 25 mars 1943  quil y eut à Rosans plus de 50 victimes. Alpes-Magazine en signale 38. Il faut sans doute faire la distinction entre victimes et morts, pour évaluer ces chiffres.

           

           Pendant cette période, sur les registres de la Mairie de Rosans,

on trouve les 29 noms suivants, dont la plus grande partie des décès est due au choléra. :

03-aot

Jean  Maurel

74 ans, veuf de Marie Coupier  (apoplexie foudroyante)

03-août

Marie Marthe Eymard

65 ans *

05-août

Claire  Laugier

70 ans * Veuve de François Gardon

06-août

Marie  Faure  ,

69 ans, Veuve de Jean Louis Arnaud

11-août

Rose Bernard

70 ans, Veuve de Jean Germain ?

11-août

Pierre Gaillard

62 ans, époux de Jeanne Bégou

13 août

Jeanne Bégou

63 ans, Veuve de Pierre Gaillard (voir ci-dessus)

14-août

Jean Baux

69 ans

14-août

Joseph  Lagier,

25 ans *

17-août

Marie  Hugues,

24 ans, épouse Daniel  Chaudon

18-août

Jules  Arnaud,

10 jours

19-août

Louise  Pie

20 ans, épouse Louis Armand

19-août

Rose  Ravoux

30 ans, épouse Jacques Terrot *

20-août

Henriette  Montlahuc

27 ans *

20-août

Paul  Motte

76 ans * propriétaire du château de Rosans

22-août

Anne  Porte

25 ans, épouse Jacques  Barre

22-août

Jeanne  Richaud

70 ans , Veuve Rolland *

23-août

Jean  Hugues,

68 ans, époux de Rose Ebrard

28-août

François  Brunel

62 ans, époux de Françoise Laget

01-sept

François  Tatin

62 ans, époux de Elisabeth Armand *

03-sept

Marie-Rosalie Lados

11 mois, enfant  trouvé des Hospices de Marseille , en nourrice chez  Suzanne  Bontoux.

03-sept

Magdeleine Givodan

43 ans  * (Tante de mon arrière-grand-mère)

05-sept

François  Laget

49 ans, Veuve de François Brunel (voir ci-dessus)

06-sept

Suzanne  Autran

55 ans, Veuve de Claude Regnier *

09-sept

Claude  Bégou

69 ans, époux de Louise Delaup *

09-sept

Marie Chauvin

56 ans, épouse de François Bontoux

11-sept

Jacques Faure

87 ans, époux de Marie Rolland

20-sept

Marie Rolland

45 ans, épouse de Jean Favier *

6-oct

Daniel Lagier

38 ans *    lépidémie était en principe finie

  A lAubergerie on trouve cinq décès pendant cette période :

23 juillet

Marguerite Gleize

43 ans

28 juillet

Marie Roustan

52 ans

12 aout

Marius Vincent Pelloux

5 mois

18 aout

Claude Beyssier

62 ans

19 aout

Anne Beyssier

64 ans, Veuve Jacques Pelloux

                        Le rapport indique quune deuxième femme est morte après Marie Roustan. Est-ce Marguerite Gleize, morte 5 jours avant ? Lenfant, amené de Marseille par Marie Roustan, et déclaré mort par le médecin Rabasse, a été considéré comme négligeable par le maire, car son décès na pas été enregistré.

  Source  ALPES  MAGAZINE  mai - juin 1995

 

                  L'épidémie de choléra de  1854

              Le nombre de victimes fut plus élevé quen 1835 : 38  selon Riberolle Sur les registres dEtat-Civil de Rosans, on remarque que le nombre de décès enregistrés cette année là, 1854, est de 64. Il est de seulement  21 en 1853, 26 en 1855, 25 en 1856.

            Un natif de Ribeyret, Jean Antoine Vincent, a écrit une chronique dans laquelle il consacre quelques pages à lépidémie de 1854.

«  Elle a fait son apparition, le 20 juin, à Arles, écrit-il. Les moissonneurs abandonnent les champs, et on ne trouve plus à faire couper les blés, malgré un salaire de 20 à 25 francs par jour. Ensuite le cholera envahit Avignon, et un grand nombre de provençaux abandonnent leur pays et fuyent dans les Alpes. Vingt mille marseillais arrivent à Gap, mais le cholera y arrive plus tot queux. Les premiers « symthomes » ont paru à Ribeyret vers la fin de juillet : mal de ventre, indigestion, vomissements, dirrhée, et dysssenterie. Il finit par des crampes qui amènent la mort. Les trois quart des gens sen ressentent plus ou moins.

Lépouvante devient générale dans tous nos petits villages, le moral attaqué dispose grandement au cholera, cest ce qui a été remarqué par les médecins, et les hommes intelligents. Le 20 août il sévit avec violence à Rosans, on compte de 4 à 7 décès par jour. A Ribeyret le premier décès a lieu le 27 août, nous avons eu en quinze jours 18 victimes, et en un mois vingt morts. Nous avons eu un jour cinq décès. On a eu dans plusieurs maisons, quatre, cinq, six décès. A Ribeyret dans la maison Basile Richaud, on a eu quatre. On ne passait plus les morts à léglise, et on ne sonnait plus de glas. Il y a eu cent cas, les uns plus terribles que les autres.

            Les remèdes que les médecins y ont opposés, ne lon guère fait dévier de sa route, ils en ont sauvés très peu. Cest la conviction du plus grand nombre, les gens se sont bornés à faire prendre du thé ou du tilleul, et tenir bien chaud le malade, le lotionnant avec de leau de vie. On frotte le malade lors de crampes, avec une pièce détoffe ; pour sen préserver on avait recours à une bonne nourriture, et quelques uns au système Raspail (Vincent ne lexplique pas, mais Raspail préconise le camphre comme une sorte de panacée universelle),

            La classe pauvre en a le plus souffert ; on a reconnu que la mauvaise nourriture, la fatigue, la saleté, les excès de tout genre, la peur, disposait au cholera. On a pas entièrement éclairci si cette épidémie était contagieuse, le fait est que lon trouvait plus personne pour ensevelir les morts. Des cadavres sont restés 4 jours sans sépulture. A Vaucluse, hameau de Montjay, le fils fut obligé densevelir le père, aidé seulement par le curé. Quelques voisins et amis ont laissé mourir leurs amis, dautres ont fait plus que leur devoir. A Ribeyret Antoine Vincent Vitrolle et Jean Razaud ont enterré les cholériques avec un dévouement qui leur a fait grand honneur.

            Les opinions sont partagées sur ce qui produit cette épidémie ; les uns disent que cette maladie provient  des plantes que les gens se servent pour leur nourriture, empoisonnées par quelque pluie ou rosée. Les autres, que cest de petites mouches que lon respire, et qui empoisonnent le sang en se coagulant. Le peuple ignorant dit que cest des individus payés pour le répandre au moyen de fusées empoisonnées quon lance dans lair au-dessus des villes et des villages, dautres croient que lon empoisonne les eaux, et dans les classes ignorantes on raconte mille histoires les unes plus absurdes que les autres.

            Dans tous les pays on fait des prières pour conjurer le fléau ; à Ribeyret on a fait une neuvaine à Saint Rambert, qui a commencé le 8 septembre. Ce jour là nous avons eu cinq décès dans le pays. Tous les matins on fait la procession à Saint Rambert, les gens y assistent mal, la panique les rends pas plus dévots, et malgré les exhortations du curé de se confesser, les gens restent tels quils étaient avant la maladie.

            Voici la liste des décès de quelques pays des environs : Gap : 250 St Julien : 40 Aspremont : 47 Serres : 68 Montclus : 15 Ribeyret : 20 Rosans : 60.

            Cest ici que sarrete la relation de Vincent. Il semble donner des chiffres éxageres, si lon se referre aux chiffres quil donne de Rosans.

                Les Habitants de Rosans allèrent, en procession à la chapelle de Notre Dame de Moydans ........... et bientôt lépreuve sapaisa ! ! ! ! ! ! ! ! !

  Pourquoi Moydans ? Peut être, et tout simplement, parce que ni Moydans, ni Saint André nont été touchés par le cholera, tout comme Bruis.

     Le Curé de Rosans, qui était à cette époque Jean François  Richier, ne put exercer sa charité, étant lui même malade. Il ne mourut quen 1862, mais pas du choléra.  Les Curés des paroisses voisines vinrent suppléer à son absence. Le registre paroissial comporte un ajout :  " Supplément au registre de catholicité de la paroisse de Rosans pour l'année mil huit cent cinquante quatre ". Écrit et signé  par un certain Richard, qui ne s'identifie pas, ce supplément donne 20 noms : certains sont mal orthographiés, des prénoms sont différents, Marie Baudet devient Marie Naud.  Aucune mention de " choléra " n'est faite dans les registres, ni en 1834, ni en 1854.

                      Sur les registres de la mairie de Rosans on a enregistré 43  décès entre le  24 juin  et le 15 septembre, suivant la liste ci-dessous. Vincent indique que les premiers symptômes sont apparus fin juillet, ce qui ramène le chiffre à 39 (38 dit Ribeyrolles) (tous ne sont pas mort du Choléra : seules les statistiques de Dieu pourraient nous renseigner exactement)

24-juin

Guillaume  Jeanne

3 ans

 

25-juin

Jeanjean  Joséphine

11 mois

28-juin

Colomb   Pierre

9 mois

 

5-juil.

Latard David

73 ans

 

 

 

 

 

 

 

27-juil

Doux  Marie

47 ans

 

31-juil.

Sauvin Laure Denise

33 mois  ( hospices  Marseille )

31-juil

Julien Anne

80 ans

 

8-août

Gaud Pierre

55 ans

09-août

Richaud  Marie

65 ans

 

15-août

Bégou Emilie

27 ans

17-août

Paumard  Anne-Marie

25 ans

 

18-août

Arnaud  Jean Antoine

47 ans

20-août

Bernard Emilie

48 ans

 

21-août

Seguin Marguerite

4 ans

21-août

Montlahuc  François

44 ans

 

21-août

Tourniaire Jean Joseph

74 ans

22-août

Peyre  Jeanne

44 ans

 

22-août

Pons Jean

58 ans

25-août

Combe Pierre

52 ans

 

25-août

Tatin  Louis

74 ans

25-août

Pic  Marie

65 ans

 

27-août

Bonfils  Ernest

4 ans

28-août

Guillaume Elisabeth

28 ans

 

28-août

Combel Elisabeth

75 ans

28-août

Jean  Jacques

51 ans

 

28-août

Jean  Louis

47 ans    (2  Freres)

28-août

Blain  Marie-Louise

19 mois

 

29-août

Mancip  Celina

9 mois

29-août

Micol  Jean-François

50 ans

 

29-août

Balme  Madeleine

55 ans

29-août

Bompard  Victor

41 ans

 

30-août

Bernard  Jean-Pierre

79 ans

30-août

Porte  Jean Étienne

68 ans

 

1-sept.

Reynier  Marie

3 ans

01-sept

Bez  Jean-Baptiste

4 mois

 

3-sept.

Jouve  Marie

59 ans

03-sept

Faure  Joseph

70 ans

 

4-sept.

Ravoux Louis

85 ans

05-sept

Bertrand  Joséphine

48 ans

 

8-sept.

Mathieu  Antoine

53 ans

08-sept

Beaudet  Marie

41 ans

 

12-sept.

Bompard  Marie-Anne

76 ans

15-sept

Naud  Marie Philomene

1 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

26-sept

Charrol Victor

23 ans

 

28-sept

Bégou Irenée

1 mois (mon grand oncle)

 EB / novembre 2001 / août 2006                             Remerciements à Gilbert Armand, qui ma communiqué sa documentation personnelle, qui concerne les deux épidémies.

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