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Le coté nord de la route nationale.
C'est ici que l'on trouve les restes du prieuré, établi dans les années 900.
Après avoir pris possession du legs de Richaud, Cluny fit édifier un monastère, désigné dés sa naissance
comme « prieuré », et tout un ensemble de bâtiments : cloître, église,
réfectoire et dépendances. Plus d’une génération de moines s'y
employèrent avant de le terminer.
Son plan et ses dimensions - il s’inscrit dans un quadrilatère de 45 x
39 mètres – sont très proches de deux autres prieurés romans provençaux
Les restes de l'église du prieuré, vue des champs.
La
puissance de ce prieuré s’établit peu à peu, et de manière de plus en
plus assurée, comme en témoignent les rattachements d’autres abbayes
bénédictines, et les missions de visiteurs qui sont confiées au prieur
de St André, c’est-à-dire le contrôle les autres abbayes ou prieurés
de l’ordre de Cluny.
C’est
Charles Dupuy de Montbrun qui sonnera le glas du prieuré, car en 1574
il brûle, et l’église de Saint André, et celle de Rosans, y ajoutant la
mise à sac des bâtiments. Vue dans l'axe de l'église. On voit encore l'amorce
de la voûte.
La chapelle est
l'ancien réfectoire des religieux. On lui a rajouté par la suite une
tour et deux cloches. N'y allez pas en
été vous ne pourriez pas la photographier, car du linge sèche tout le
temps au pied de son mur. Ramenées
à St André après avoir été restaurées par l'atelier de Saint Romain en
Gal, près de Vienne, elles sont exposées, depuis 2007, dans l'ancien
cellier du prieuré, qui se trouve entre les églises ancienne et
nouvelle. Elles n'ont pas été
disposées suivant leur emplacement primitif, faute de place. C'est dans la partie
rectangulaire unie qui se trouve en bas, à gauche de la photo, que se
trouvait l'autel.
C'est la suite de la
chapelle, avec un bâtiment bien restauré. En
tournant à droite on revient sur la place de la
Mairie.
Richaud, un clerc, donna,
le 19 avril 988, avec jouissance immédiate, à Dom Maïeul,
prieur de l’abbaye de Cluny, en Bourgogne, divers biens situés à Saint
André, et en d’autres lieux.
Seuls
restent debout aujourd’hui, quelques murs de l’église, le cloître, et
le réfectoire, devenu l’église du village. Un dossier très complet,
établi pour le millénaire en 1988, retrace les points importants de son
histoire, et de son architecture. Vous pouvez vous y reporter.
Toute une série de
mosaïques ont été trouvées lors de fouilles faites dans le choeur de
l'église.